Bonjour et bienvenu dans le podcast qui vous accompagne dans les questionnements, les doutes et les peurs face à la mort et à la maladie longue. A travers vos partages, témoignages et interventions vous contribuez à ouvrir la parole, briser le tabou, créer des espaces d’écoute qui peuvent servir à d’autres et apporter plus de légèreté, de liberté et de sérénité dans ces périodes difficiles à traverser tant émotionnellement que physiquement.
Je m’appelle Adèle, accompagnante dans le fil de votre vie. Depuis 2008 j’accompagne les personne dans leur chemin et les aide à faire évoluer leur vie au quotidien.
Aujourd’hui je vais développer le concept de résilience et le relier au fil. Le fil matière qui répare, qui recoud, s’emmêle et se déroule comme une pelote, mais aussi le fil énergétique et magique, celui sur lequel on marche en parfait équilibriste à la recherche de stabilité.
Gisèle est avec nous aujourd’hui et nous parlera après de son expérience avec la maladie, de comment elle a réussi à tisser les maillage d’une vie plus authentique en misant sur l’équilibre de l’épanouissement personnel, professionnel et familial.
La résilience c’est quoi? Vous avez été nombreux à me donner vos définitions, j’en reprend ici quelques unes :
Pour Gabrielle « c’est croire en soi, se choisir et poser des actes guérisseurs »
Pour Fanny « c’est être capable de s’entourer de personnes qui me font du bien »
Pour Laure « c’est la capacité à surmonter un choc traumatique. A l’accepter, se reconstruire, et retrouver une vie épanouie 🌼💜cela demande du temps, un travail d’introspection, d’être accompagné par un thérapeute aide énormément. d’accepter les circonstances difficiles et les émotions qu’elles provoquent. La bienveillance envers soi même et l’amour de soi pour guérir et se reconstruire petit à petit. »
Merci pour toutes ces belles définitions
Oui, la résilience c’est tout ça, Boris cyrulnik un auteur de livres de psychologie nous dit : « …Le tricot sera porteur d’une lacune ou d’un maillage particulier qui dévie la suite du maillot. Il peut redevenir beau et chaud, mais il sera différent. Le trouble est réparable, parfois même avantageusement, mais il n’est pas réversible »
Ce qui m’intéresse dans cette dernière définition c’est l’image du fil, que je vais vous dérouler. Je propose des accompagnement toile de vie. Car le symbole du fil est à mon sens très significatif et nous permet de mettre à distance notre histoire à travers une création évolutive. Une cicatrice peut être invisible à l’œil et pourtant bien présente dans le corps, en matérialisant le trou, la déchirure dans une toile, il est possible tout d’abord de visualiser, prendre le temps de laisser venir les sensations, peut-être les images qui nourrissent nos ressentis pour ensuite les inscrire et les faire évoluer.
Un petit exemple, Colette est venue me voir pour un doudou, à 65 ans elle n’avait pas touché une aiguille depuis 40 ans et souhaitait faire un doudou pour son petit fils. Au fil de l’accompagnement, collette s’est permise d’ouvrir son cœur, aller voir ses peurs, pour pouvoir aller ensuite réparer avec toute la douceur qu’elle a pu, un bout de la relation avec son fils.
La relation avec son fils étant très complexe, la mémoire de son premier petit fils mort-né et l’envie, le besoin de renouer le contact, sans pour autant envahir…
Et bien plus encore, effectivement au travers de ce doudou-réparation chargé d’émotion, toute sa transmission de grand-mère a pu s’inscrire et être transmise. Même si les mots seront encore difficiles, la relations encore délicate, la matière imprégnée du message à transmettre aura pu libérer les premières appréhensions.
Nous marchons tous sur notre fil de vie, un fil énergétique bien présent, il est en même temps celui qui nous tient, nous maintient dans l’existence, celui qui se déroule devant nous pour que l’on puisse avancer, mais aussi celui qui tisse tout notre maillage intérieur, un fil fait de confiance, un fil qui vacille dès que la peur prend le dessus.
Quand l’équilibriste regarde le sol, et commence à ressentir la peur, il tremble, tombe, se raccrocher comme il peut. Le tout est d’apprivoiser ce vide en dessous de nous, apprivoiser nos peurs, accepter d’aller les regarder en face, savoir qu’elles sont là pour mieux pouvoir nous faire confiance et tenir souple et droit. Ce serait comme dire merci à sa peur, merci, tu me préviens que mon fil est fin et invisible, mais regarde, il tiens et tu peux me faire confiance….
C’est donc au tour de Gisèle de nous raconter comment elle a réussi à tisser les maillage d’une vie plus authentique en misant sur l’équilibre de l’épanouissement personnel, professionnel et familial.
J’ai rencontré Gisèle il y a 12 ans, une amie avec qui l’on s’est croisées à plusieurs reprise, tant dans nos parcours personnels que professionnel par la suite. J’ai une grande admiration justement pour son parcours très riche de tout point de vu, qui illustre à merveille le concept de résilience.
Il y a 5 ans Gisèle s’est reconvertie professionnellement pour vivre à temps plein de sa nouvelle activité. Elle aide les personnes qui traversent une période difficile à s’apaiser par le trait et la couleur, en leur proposant des vidéos de dessin relaxant et d’expression créative libre, notamment avec l’artjournaling et la méthode Zentangle® dont elle est l’une des premières enseignantes certifiées en France. Ses vidéos sont accessibles immédiatement et permettent de se lancer facilement, même si on n’a jamais dessiné avant. Vous pouvez la retrouver sur son site Jijihook ou aller directement sur cette page où elle propose une vidéo gratuite pour créer librement grâce à l’art inspiré du Zentangle et l’artjournaling, pour ceux qui ont envie de tester et créer avec elle!
Je vous dis à très vite en attendant le prochain épisode « parlons de la mort, parlons de la vie! », nous aurons en invitée, Roxane Rémy.
Je vous invite à partager ce podcast s’il vous a plu, avec toutes les personnes susceptibles d’être intéressées! 😍
LIENS pour aller plus loin :